Great sur ta Gretsch patinée, je t'imagine rosir à mes propos, éclaircir tes mèches et pâlir tes bras.
Sur cette peau parfois bleue, je me vois veinard de l'instant, te guérir de tes plaies.
Je me vois sortir, décalé à ton bras, de ton hôtel, palace blanc et mité, imitant toutes ces pa**es de toréadors hollywoodiens déjà morts.
Je les imagine à tes pieds, leurs lia**es calquées sur leurs langues mauves.
Great toi, sur ta Gretsch patinée, sur ton vieux club tu joue encore en désaccord.
Tu as envie d'y retourner et je finirai peut-être par fuir moi ce bruit blanc, mais je note ton accord, et je ne bouge, ne frémis, aucune émulsion ne doit pa**er.
Tu ne bouges toujours pas, cette odeur de talc, t'alcaline les vêtements et les artères, ces artères altérées de toute part par ces molécules, ces particules américaines, ce smolécules qui te font et t'ont fait perdre la tête mais pas la mélodie Gretschienne.
Greta sur ta Gretsch patinée, toutes ces molécules américaines t'ont fait perdre la tête. J'éclaircis tes mèches, je touche à tes cheveux, je vois tes gestes, tes vêtements, ces molécules amricaines qui t'ont fais perdre la tête.
Greta sur ta Gretsch patinée, sur ton fauteuil, tu joues encore, tu joues encore en désaccord, je vois bien distinctement, les molécules, ces molécules américaines.