Les hommes ils z'aiment Les femmes à hommes Les femmes elles z'aiment Les hommes à femmes Une femme sans homme Elle n'a pas d'âme Un homme sans femme Il reste en panne Mais toujours la femme varie Près d'un mari qu'est comme la pluie Froide et la pluie chaude des brunes Près d'un mari qu'est comme la lune Près d'un mari cousu de tunes Froide est la plus chaude des blondes Près d'un mari à tête ronde Près d'un mari comme tout le monde La vie s'envole Et quand on s'affole Hélas il est trop tard D'agiter son mouchoir Les hommes ils z'aiment Les femmes à hommes Les femmes elles z'aiment Les hommes à femmes Au paradis y a plus de flammes Au paradis s'en vont les âmes Alors elles crèvent d'ennui Et se rappellent toutes les folies Qu'elles auraient pu s'payer sur terre
Elles rêvent à la fermeture éclair Qu'elle remonta d'un air si fier Elles rêvent des divans profonds Introduits dans les garçonnières Mon Dieu pourquoi fis-je des manières? La vie s'envole Et quand on s'affole Hélas il est trop tard Pour tordre son mouchoir Les hommes ils z'aiment Les femmes à hommes Les femmes elles z'aiment Les hommes à femmes Certains curés tombent les dames Même parfois les nonnes s'enflamment Pour d'abominables hommes des plages Qui les entraînent à la nage Ha mondes aquatiques et sauvages Faites la vie d'curés honnêtes Catherinette et nonettes Brunes ou blondes Minces ou rondes Vous êtes sur la mappemonde Pour faire plaisir à tout le monde La vie s'envole Et quand on s'affole Hélas il est trop tard Pour mordre son mouchoir