C'était un jour pas comme les autres Commence par une chose extraordinaire J'me suis réveillé la tête dans l'cul Ça m'était pas arrivé d'puis hier Rien à faire Qu'est-ce que je fais là ? Un jour de plus d'ennui Mon foie me pardonne plus je crois que c'était un samedi J'suis rentré dans une église j'ai appelé Dieu comme Don Camillo J'avais vu l'film mais rien à faire, il sortait rien d'là-haut J'me suis dit un tel mégalo Y'a qu'une solution Pour le sortir de la perfection Alors je l'ai traité de tous les noms : Gros con, enculé, descends si t'es un homme J'la prends dans l'bain Marie J'lui parle toutes les langue de Babel et j'te maudis La terre à tremblé, bruit de tonnerre Deux mille ans qu'il avait pas mis les pieds sur Terre Il tapé une Christ...de nerfs J'ai tapé l'flip devant l'Barracuda Il avait moins l'physique de Jésus Christ Que celui d'Bouddah J'ai joué les martyrs il m'a pardonné Il a fait une croix sur l'embrouille et on a bu un demi accompagné de quelques olives J'lui ai dit : "c'est quoi l'art de vivre" Le monde moderne m'emmerde j'ai pas l'esprit d'initiative [Refrain x2] Mais qu'est-ce que j'fais là ? affalé, fou, fêlé, un feignant J'ai l'flow décontracté du gland J'ai des relents d'buffet froid Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari Moi j'voudrais finir comme dans la Grande Bouffe de Marco Ferreri Il voulait voir le désastre, j'l'ai emmené à Pigalle. Surpris et naïf il a été choqué Mais dans ses yeux s'est allumée une lueur de vice Il m'a dit "J'veux voir des gens en transe qui prient pour ma face" "Une église ?", "Non quelqu'chose de plus cla**e" J'ai fait "Taxi, Au Palace ! " Dans la te-boî on était frac', que d'la té-tech qui te pète les rones Un max de branchés, tu m'mates, j'te mate Pas trop mon truc J'fait "On s'arrache " Il m'a dit "non faut que j'me lâche T'as rien à mef' ?"
"Tu veux du teuchi ?" "Amène l'icône" et il a pris un exostie Il a fait la danse de Saint-Guy On s'est fini en after à l'Enfer Il a croqué le fruit défendu il est parti S'envoyer en l'air à l'hôtel avec une bombe s**y Qui avait le diable au corps, pécher les plaisirs de la vie Et puis à onze heures du matin j'l'ai r'pêché gisant tout en suaire Avec une bonne crise de foi, il a bé-ger baptisant l'parterre Son souffle divin avait des relents d'outre-tombe Il m'a dit "Où est la lumière ? Je sombre..." [Refrain x2] "Mais qu'est-ce que j'fais là ? Affalé, croquant l'fruit défendu Tout ce qu'est foireux m'fascine Il faut qu'j'me ca**e avant d'être foutu On est quel jour ?" Dimanche "Le septième : faut que je change le système" Et Dieu créa la flemme C'tait devenu un frère Un compagnon de galère Pour moi il a fait un pacte avec Saint-Pierre J'ai l'droit d'emmener un pack avant ma mise en bière Et puis il a voulu rentrer chez lui On a pris le premier RER, de cinq heures et demi L'omnibus pour l'paradis On a fait un arrêt à l'épicerie Mais arrivé à la gare, c'était la grève On voulait rentrer dans l'au-delà Mais on était d'dans jusqu'au cou Cherchant du rêve On est resté sur l'banc A regarder les hommes bra**er du vent Si vous cherchez une fin à la chanson Bah y en a pas vraiment.. Hein ; on a juste fini par s'demander : [Refrain x2] Mais qu'est-ce que j'fais là ? Affalé, fou, fêlé, un feignant J'ai l'flow décontracté du gland J'ai des relents d'buffet froid Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari Moi j'voudrais finir comme dans la Grande Bouffe de Marco Ferreri Mais qu'est-ce que j'fais là ? Affalé, fou, fêlé, un feignant J'ai l'flow décontracté du gland J'ai des relents d'buffet froid Y en a qui rêvent de soirées Ferrero, de Ferrari "Moi j'voudrais finir..." Mais tu peux pas, t'es l'infini