Il faut venir, parce que le temps pa**e
Il faut venir, parce que toi et moi
Il faut venir, parce qu'il n'y aura
Bientôt plus même, ici, de guerre la**e
Il faut, car cette maison est la tienne
Il faut venir, la maison est à toi
Il faut venir et il faut que tu viennes
Il faut... il se peut... il pleut... il fait froid
Il faut venir, parce que c'est Noël
Parce que c'est n'importe quelle fête
Et cette ville est faite comme l'aile
D'un ramier pris dans les rets du réel
Tu viennes! Et il s'envole sur les choses!
Et il proclame au monde ta beauté!
Il faut à ce fournil de ma fierté
Mettre du bois, mettre beaucoup à cause
De ces temps où, déjà, sans te connaître
Sans être inquiet car j'étais sûr de toi
Je t'attendais. Dans la splendeur de naître
Tu venais de si loin pour m'apprendre la joie
Ici, je vois, au nord, par ma fenêtre
Le fleuve indifférent, et je te vois
Frémissement dans les frênes, les hêtres
Où mes pensées secrètes et sans voix
Montant les marches au fond du paysage
Où jaillissant des pages d'un livre. Je vois
Ta belle démarche d'homme libre. Je vois
Ta belle démarche d'homme, sur la jonchée des toits