Où tu es, tu es bien avec ton bonheur en écharpe
Sur ta peau la pluie y glisse et ton s**e est trempé
Tu exhibes ta poitrine provocante et glacée
Dans mon souvenir tu es belle comme un marbre
Désormais je suis mort, j'erre dans mon dédale
Sur le fil de ta voix tu es seule, tu t'effraies
La nuit tu vas obscène mais pour personne et personne
Ne sait ni ne te prend sauf moi dans tes pensées violente et vague
Le temps qui pa**e dans l'esprit où tu me fuis me lance
Je faisais de toi l'objet qui pense en se donnant qui s'abolit
Je te prostituais en éphèbe docile ou putain immense
Perdue et fière et tendue, pariant ton s**e et ta vie
Où tu es, es-tu bien avec ton angoisse en écharpe?
Sur ta peau des habits t'habillent mais tu as froid
Tu n'oses plus ce rire qui détruirait ton ventre comme un plâtre
Tu bredouilles dans ton palais, dans ton désastre et branle-toi!
Quelqu'un fit entrer le malheur dans la maison heureuse
Le silence s'est fait et les puits sont taris
Au fond du parc la maison croule dans les ronces
Le soir, des fantômes s'y tiennent, des larmes aussi
Où tu es, tu es bien, dans ma tête, dans ma hargne
Sur ta peau la pluie glisse et te flatte des mains
Tu avances dans la nuit, blanche comme un spasme
Dans mon souvenir je te garde, tu es bien