La maison ba**e a des sourcils de vigne vierge
Et dans un rire vers l'espace, follement
Elle dédie à l'éternité qui l'a**iège
Comme une phrase, une filée de draps séchant
Un paysan seul, loin, prépare un crépuscule
Dernière page d'un album ou d'un roman
Tourné vers le pa**é où le monde bascule
Ce mage clame un pacte avec les éléments
J'en rêve comme un gosse. C'est fou, à mon âge!
J'ai trop cru à ces histoires à colorier
Ces immobilités chaleureuses et sages
Ces lenteurs, ces chromos à faire ricaner
Elle s'est endormie comme les chats s'endorment
Fermant ses yeux étrangement indifférents
Un moteur abstrait paraphe la nuit informe
Je garde cette vision dans mon vieux tourment
Nos espérances sont là, comme dans un livre
D'enfance ou une chanson naïve oubliée
Nos espérances pourtant, et qui nous délivrent!
J'ai écrit celle-ci à force d'y penser