Je t'attends aux grilles des routes Aux croisées du vent, du sommeil Je crie ton nom du fond des soutes Des marécages sans oiseaux Du fond de ce désert de fonte Où je pose un à un mes pas J'attends la source de tes bras De tes cheveux, de ton haleine
J'attends la source de tes bras De tes cheveux, de ton haleine Tu es terrible, tu m'enchaînes Tu me dévastes, tu me fais Je t'attends comme la forêt Inextricable enchevêtrée Tissée de renards et de geais Mais que le matin fait chanter