[Iris] Les places sont chères Dépa**és les petits perdent les guerres Déplacés avancent et tirent la jambe Celui qui pa**e, commande Rythmes effrénés, élans brisés, vies qui tanguent Lèvres pincées, rubans adhésifs Silences en or ma**if mauvais pour l'organisme Ils marcheront sur les terres, arracheront des têtes Les décrets tardifs n'épongeront pas les dettes Combien d'raisons d'État qu'nos raisons ignorent Machette ou Kalash aux battements des tambours Et pour tous ceux qui par chance gémissent encore Et encore… C'est bâton dans la roue de secours Seul but rompre l'allure, sombre est l'azur Longue est la lutte contre nature L'univers c'est sûr on y perd nos plumes, nos airs Et nos vues solitaires nocturnes On ne compte plus les canailles sur les champs d' bataille Les femmes et les enfants d'abord… dans les tenailles Terreurs – nés d' démences dévastent, crient, pestent Prier presque pour crever en avance On déforme les miroirs ne croyez Ni vos yeux, ni les cieux, ni les disques durs… Ni les postures toutes ailes déployées Des bandits d' grand chemin briguant l'investiture « Détruis ma flotte Au tournant, j' détruis ton continent » Tout pour le tout coup pour poudre Et pourtant malgré les chocs imminents, les antécédents… Tout à radier rien à résoudre [Arm] Ils ont ouvert le feu depuis des lustres
Affiné leur jeu Pour que tombent ceux qu'ils débusquent Se jouent des peuples, toujours le verbe au front L'Histoire ne se construit-elle pas sur ses pertes, au fond ? On a des mondes que des mondes séparent Et des visions d'ailleurs qu'écrasent d'immenses écrans Y'a ces valeurs dont on parle tant, et pour la forme Lorsqu' autour y'a ces balles qui perforent Le temps n'y fera rien, « de pa**age » on t'a dit Quand les cieux s'activent à emporter les siens La roue ne tourne plus Que pour les mêmes places Et les mêmes cla**es sur des terrains trop chers Qui veut son trône ? Patientez, affûtez vos langues Et que ceux d'en face joignent leurs paumes Les mains d'acier broient du peuple à la carte Vipères gradées, hautes sphères, combines étouffées Place aux gâchettes pour une once de pouvoir en plus Écarte les têtes et les remords de ton répertoire D'ici, la paix se lit dans d'autres pages Des crédits, des geôles et des palais qu'on encadre Vu des palaces, les pions sont minuscules De petites mains cherchant la faille jusqu'au crépuscule Évidemment des pages s'écrivent et se tournent Évitant les compromis pour la poudre Ici c'est l'accroche, larmes à l'œil Parce qu'eux l'ont au poing et la pa**e à gauche L'heure est l'ordre, à la conquête Au commandement des astres à la baguette