C'est rythmé comme le morse, chrono en marche pour un départ canon Ils disent que l'rap est mort, on plie sa tombe comme celles des pharaons J'calcule pas la censure, dès l'entrée y a du sang sur l'buffet Personne a pu m'buter, j'suis venu les culbuter sans culture G Tu bois comme un trou sans fond, et souffle un coup, t’es sous tension Après c’t’album, t’es mon p'tit, j’te prends la fièvre en t'touchant l’front Dédié aux miens, ceux qu’en ont marre de faire des vœux Marre de toucher avec les yeux, on veut r’garder avec nos mains J’reviens en soum-soum, crocs d’zoulous, on fout l'zouk, j’m’en fous d'tout J’les bouffe tous, la baffe est gratuite comme Paris boum-boum Plouf-plouf : c’est toi qui die, le rap : mon fourre-tout Y’a des tas d’grillages, des portes fermées, mais tout s’ouvre, j’ai l’attirail À traîner dans des sales endroits, j’vois qu’l’avenir s'effiloche J’emmerde Pôle Emploi moi, j’veux être pilote de pirogue Pour la r'traite c'est mort gros, le travail m'a distancé Tu sais, j'prépare un ca**e si j'porte un casque et des habits d'chantiers 18ème, tu t'fais filer pour une sale gueule ou une be-bar Quitte à déplaire, moi, j'me répète comme un tagueur ou une grosse baffe J'ai du retard, je t'éduque pas, dans nos ventres, on noie les papillons
Quand j'rappe ici, ça tape là-bas, c'est l'effet vodka-pillon As-tu pensé qu'on s'calmerait ? Prends tes bottes et ton k-way C'est parti pour la vraie averse, le TSR est là, ouais J'évite les grandes, les petites radios, on vise plus haut qu'la vie d'château Allergique aux dés-kis, quand y a perquis' t'entends des bruits d'cha**e d'eau Ça grésille sur l'réseau, tout l'monde té-sau, c'est pire qu'un trampoline Des grands aux p'tits, pour foutre des crampes aux flics pas besoin d'un grand bolide Trop d'cadavres il faut une pelleteuse, les p'tits veulent faire feu Plus rien n'me choque, faites entrer l'accusé en guise de berceuse Tous perso, j'leur parle de son, ils m'parlent de fric à faire Facile à prévoir, les chiens s’amènent dès qu'y a des bruits d'gamelle Dès qu'ils parlent : j'm'endors, j'les rends barge même sans renfort Ils disent que j'craque, que j'suis en tort J'dis oui du regard mais j'm'en tamponne J'suis toujours ce merdeux, tu m'laisses l'appart' tout est en feu Là j'paie le prix d'un F2 mais c'est une pièce coupée en deux 18ème fois, 18ème marches, on peut rentrer dans mon palais J'décris un monde pas net, c'est que l'départ, prépare un mont d'palettes