Je te vois dans les miroirs et je contemple en rêvant Les joyaux de ton histoire, la folie du tes vingt ans Je te vois et je me perds à te regarder danser Tu as tellement la manière de tout vouloir bousculer Tu es belle à rendre fou ceux qui voudraient te piéger Mais tu sais rendre si doux les fauves aux crinières d'acier Et tu joues dans les ruelles où les perdants vont tricher Au milieu des étincelles de tes flagrances enflammées Et tu vois ... Et tu vois je prends le temps Patiemment je prends le temps, le temps Oui tu vois je prends le temps Patiemment je prends le temps, le temps Je suis le seul confident de ton labyrinthe obscur Et si je suis ton amant je suis aussi ton augure Je peux lire ton avenir dans ta façon de marcher Et je sais que tes désirs font partie de mon pa**é Tu te blottis contre moi pour oublier tes ennuis
Et tu as tes propres lois et tu gouvernes mes nuits Mais ce temps qui m'appartient c'est le temps de ton sourire Le temps d'un matin qui vient m'achever et m'abrutir Et tu vois... Et tu vois je prends le temps Patiemment je prends le temps, le temps Oui tu vois je prends le temps Patiemment je prends le temps, le temps En fait, que sais-je de toi quand tu connais mes secrets ? Est-ce que tu te sers de moi, est-ce que je suis ton jouet ? Le reflet de ta beauté dans l'ombre de ton mépris Trouble espiègle et sans pitié le double jeu de tes nuits Et tu vois ... Et tu vois je prends le temps Patiemment je prends le temps, le temps Oui tu vois je prends le temps Patiemment je prends le temps, le temps Et tu vois je prends le temps, le temps de dire seulement Maintenant, maintenant, vas-t-en