De l'autre côté du pa**age obscur Tu vois parfois d'étranges lueurs Des tags lumineux qui courent sur les murs Des néons-graffiti sans couleurs Eurydice De l'autre côté du pa**age obscur T'entends parfois d'étranges rumeurs Des voix fissurées qui rêvent et murmurent Mais qui jamais ne rient ni ne pleurent Eurydice
La vie est un songe où ton pauvre Orphée Se traîne comme un mendiant sans voix Comme un ange perdu, un idiot qui sait Qu'il a vu l'invisible en toi De l'autre côté du pa**age obscur T'étreins parfois d'étranges moiteurs Des fluorescences de tendresse-azur D'éclaboussures de ciguë en fleurs Eurydice