Des glas qui sonnent, des heures qui fuient Des jours qui s'en vont vers la nuit Et des nuits qui s'enfuient toujours Vers des carrefours, des points de non-retour Et des mégots de cigarettes Qui s'enta**ent sans que le temps s'arrête Des joints qui pa**ent, des verres, des filles Et ce vieil océan qui te torpille Orphée, Orphée Les fées t'invitent à oublier les nuits pa**ées Tu voudrais toujours être ailleurs Dans un antique flux migrateur Espion des cercles infernaux Des cirques où tu sacrifies ton ego Tu voudrais franchir la lumière Et t'exiler loin de la terre Mais tu sais que les étoiles qui brillent Se trouvent toujours dans les chambres des filles Orphée, Orphée Les fées t'invitent à oublier les nuits pa**ées Et dans les brumes du petit matin
Devant un tapis clandestin Tu joues ton âme à contre-coeur Avec un flush royal au fond du coeur Et dans les brumes du petit matin Devant un tapis clandestin Tu joues ton âme en solitaire Avec un étrange regard vers l'enfer Maintenant tu remontes vers le nord Dans le gris des grues du vieux port Et des sombres pensées qui zèbrent En noir sur noir ton vieil oiseau funèbre Mais sur les quais mouille un cargo Ivre de givre et de mambo Qui t'attend pour d'autres amours A port Saïd, Colombo, Singapour Orphée, Orphée Les fées t'invitent à oublier les nuits pa**ées Orphée, Orphée Laisse les t'faire oublier les années sans été Et dans les brumes du petit matin Devant un tapis clandestin Tu joues ton âme en solitaire Avec un étrange regard vers l'enfer