Les fleurs de rêve obscur sécrètent de noirs parfums dans la féerie marbrée des crépuscules forains théâtre d'harmonie panorama lunaire aux délicieuses lenteurs de cortège funéraire où les âmes nuageuses nimbées de sortilèges s'évaporent dans l'ivresse glacée d'un ciel de neige banquises phosphorescentes & bleue mélancolie qui projette ses violons sur d'étranges rhapsodies aux étranges accords sous d'étranges latitudes qui te révèlent les fastes de la solitude Les femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanches ont sorti leurs précieux colliers de souris blanches & dansent la sarabande frivole des courtisanes à la mémoire d'amants noyés dans leurs arcanes odeurs de mandarine & rafales de cannelle mélodies cristallines & vapeurs d'arc-en-ciel là-bas sous un tilleul à l'ombre d'une fontaine notre dame de la nuit distribue l'oxygène & le septième cercle de la béatitude te révèle les fastes de la solitude La princesse aux camées fait blinder sa pâleur pour franchir les spirales du miroir intérieur pétales rapaces d'une hydre aux yeux de tarentule dans le tumultueux chaos des particules mandalas schizoïdes & soupirs féminins
sur les claviers bulbeux des orages clandestins sépultures de valium pour voyageurs-vampires errant dans les sarga**es d'un océan martyr & le doute qui ravage même tes incertitudes te révèle les fastes de la solitude Joseph d'arimathie & uther pendragon chevauchent de vieilles juments au bord de l'extinction & cherchent l'asile de nuit au milieu des pylônes rouges-iguane & oranges brûlées des soirs d'automne leurs druides au bec-benzène en livrées de valets te préparent un co*ktail dans leurs tubes à essai plus rapide qu' une aston dans les mains de shelby tu reprends l'avantage au treizième martini & l'ineffable attrait pour les bars d'altitude te révèle les fastes de la solitude Le chevalier la mort & le diable s'enfuient des pinceaux de dürer pour absorber la nuit tandis que mélusine aux longs cheveux défaits t'organise une party dans la brume des marais & dessine sur ton membre une cartographie des ténèbres où t'attendent quelques maillons maudits puis traverse le désert jusqu'à la thébaïde où la fée méridienne de tes éphémérides extirpant ton sourire poisseux de l'habitude te révèle les fastes de la solitude