Peut-être qu'un jour, on s'reverra,
Au bal des cent mille dimanches,
Peut-être qu'un jour, on s'parlera,
Dans d'autres allées, sous d'autres branches...
Peut-être bien qu'un jour, ça marchera,
Le vrai, le grand amour, en robe blanche,
Peut-être bien qu'un jour, on oubliera
Les matins gris d'hier, les nuits blanches...
Peut-être qu'un jour, on redansera
Dessous le parquet des quatre planches,
Peut-être qu'un jour, on rejouera
Sans garder un atout dans sa manche...
Peut-être bien qu'un jour, on s'en fichera
De tes seins nus et de mes mains sur tes hanches,
Peut-être bien qu'un jour, on s'en fichera
De nous aimer du lundi au dimanche...
Peut-être qu'un jour, on revivra
Au royaume englouti des Atlantes,
Peut-être qu'un jour, on reviendra
Moitié peuplier, moitié plante...
Peut-être bien qu'un jour, on crèvera
Nos plafonds lourds et nos murs d'ignorance,
Peut-être bien qu'un jour, on trouvera
La clé des champs pour forcer les silences...
Peut-être qu'un jour, on s'reverra,
Dans d'autres allées, sous d'autres branches,
Peut-être qu'un jour, on redansera
Au bal des cent mille dimanches...