[Couplet 1] Je suis un homme de principe qui a choisi ses poings en port d'arme Un château d'cartes construit un soir de tornade Je ne connais que la méfiance et le qui-vive Je suis en quête d'une miséricorde divine Et dans mon crâne, d'étranges voix retentissent Et me persuadent que j'suis pas prêt à me repentir Tels que nous sommes nous arriverons tous au terminus Je veux la paix avant de vivre mes dernières minutes C'est notre propre code que l'on transgresse Ne te méprend pas, ma musique est vengeresse J'écrirai même avec les mains remplies d'arthrite Je suis une âme grise qui revendique son libre arbitre Le salut n'existe que dans les dictionnaires C'est une légende comme l'amour inconditionnel A savoir que les traîtres se comptent par douzaines En ce bas monde où personne ne vous prend comme vous êtes [Refrain] On est aux portes du brasier comme cerbère Et on vit pour marcher vers une mort certaine Il semblerait que dieu nous ait surestimés Nous avons nié ce à quoi nous étions destinés On est aux portes du brasier comme cerbère Et on vit pour marcher vers une mort certaine Il semblerait que dieu nous ait surestimés Nous avons nié ce à quoi nous étions destinés
[Couplet 2] Je sais ce que la vie nous offre et de quoi la mort nous prive Je n'ai pas peur de disparaître dans l'oubli J'attendrais que mes spectres se montrent tous Et crois moi je préfère ne pas m'en contrefoutre Il est grand temps qu'un frère m'apprenne à prier Venir au monde c'est être en guerre contre un sablier Et je n'ai d'autre choix que de survivre Je n'arrive à m'accomplir que dans la chute libre C'est la même chose que j'lis sur toutes ces lèvres Qui seront ceux qui remarqueront mon absence ? Du napalm a enflammé la voûte céleste Et personne ne peut renaître d'un tas d'cendres Dans le néant comme un cadavre sans tombe Cette douleur est telle que nous la chantons Nous n'avons pas su combattre cette inertie Il faut du sang pour que la plèbe se divertisse [Refrain] On est aux portes du brasier comme cerbère Et on vit pour marcher vers une mort certaine L semblerait que dieu nous ait surestimés Nous avons nié ce à quoi nous étions destinés On est aux portes du brasier comme cerbère Et on vit pour marcher vers une mort certaine Il semblerait que dieu nous ait surestimés Nous avons nié ce à quoi nous étions destinés