À Paul-Napoléon Roinard. J'ai jeté dans le noble feu Que je transporte et que j'adore De vives mains et même feu Ce Pa**é ces têtes de morts Flamme je fais ce que tu veux Le galop soudain des étoiles N'étant que ce qui deviendra Se mêle au hennissement mâle Des centaures dans leurs haras Et des grand'plaintes végétales Où sont ces têtes que j'avais Où est le Dieu de ma jeunesse L'amour est devenu mauvais
Qu'au brasier les flammes renaissent Mon âme au soleil se dévêt Dans la plaine ont poussé des flammes Nos coeurs pendent aux citronniers Les têtes coupées qui m'acclament Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes Le fleuve épinglé sur la ville T'y fixe comme un vêtement Partant à l'amphion docile Tu subis tous les tons charmants Qui rendent les pierres agiles