Lorsque de l'espoir, dans la lumière
Des jours pâles aux rayons indifférents
Nous recueillerons les derniers sourires
Dans les ruines, une goutte de firmament
Une larme nouvelle sans d'horribles misères
Lorsque du feu, dans les pensées de la terre
Qui vibre malgré les fissures et les failles
Dans la douleur des fers rouges qui morcèlent la peau
Nous gorgerons nos cœurs de flammes et de faisceaux
Et nos regards forgés d'une puissance millénaire
Lorsque des constellations, dans les danses du néant
Qui scintillent ensemble d'une phosphorescence unie
Nous entendrons un grand requiem de voix enlacées
Chantant par cycles la réunion tel un drapeau portant
Les couleurs des rires et des peines alunies
Lorsque d'un souffle mêlé de sable et d'or
Les suies de nos âmes, envolées dans le ciel au nord
Tomberont, entre les prières et les rages dévorantes
En des mondes inconnus, d'amour transcendantes
Comme une musique d'éclipse, voilée de réconciliation
Nous serons déliés de tout et florissants
Perdus entre les aubes et les étoiles
Envole-toi