[Prod by Grim Reaperz]
[Couplet]
J'débarque : la délicatesse d'un Spartiate dans c'bal masqué
Mental d'acier, j'dépanne la pénible ba**esse des raps friables
Désolé, j'parle pas d'pillave, d'fers volés, d'gangsters, de lovés
Plutôt déter' à faire voler leur maquillage
Guidé par l'Diable, et j'parle pas qu'du rap patriarche
Du mal animé par un Dieu qui, lui, n'est pas priable
L'Homme épuise sa vie à nuire, oublie que grise Cadillac
Et fric ne le suivent pas quand vient la crise cardiaque
Quand j'brise le cartilage, tous perdent d'vue les cimes
Derrière le masque de la mort, désolé si tu m'trouves partial
En quadrillage sur ton ouverture d'esprit
J'prends tes os, j'manque de XXX comme une couverture d'estime
J'te cause plume en main, j'combats c'qui nous obstrue
J'bosse dur pour des messages surmontés de lettres posthumes
Voudraient m'voir sur un gros cul, parler d'grosses thunes, dès ce soir
J'refuse l'costume de celui qu'ils voudraient qu'je sois
Sombre spectacle
Depuis qu'le Diable a sorti leur âme de leur réceptacle
On oublie l'respectable, tentés par XXX
Seul l'Homme peut rester stable pour qu'des XXX deviennent détestables
Ça tourne pas rond, j't'amène rien d'inédit
Tout va d'travers comme la grammaire de Ribéry
Et il est dit qu'dans l'rap les boss s'entendent dans l'vice
À croire qu'se vident les rimes quand les comptes en banque s'remplissent
Contente-toi qu'on t'entende mentir
Ça fait du buzz en clashant plus que ça rappe pour, monte ton empire
S'renvoie la même balle percée de gauche à droite
Autant d't'dire qu'ils soutiennent des échanges où les balles s'comptent en tir
Écoute, j'apporte des coups, bien qu'elle est courte, ma portée
Couz', plus j'la remplis, plus ma conscience est lourde à porter
Cool, les jeunes l'écoutent car, en battle, j'bouge, d'accord mais
Beaucoup s'en foutent si j'dis qu'j'préfère voir nos coudes s'accorder
Les gens veulent à tout prix plaire, j'crois qu'ils s'gourent d'projet
Vendraient leur mère, loueraient Hitler pour la course aux "J'aime"
On kiffe suivre, mais tu n'sais plus sur quel pied danser
Quand tes statuts Facebook deviennent le masque de tes pensées
J'm'applique, chaque ligne est vouée à frapper ton cerveau
Soliste du concerto d'rimes riches pour concerts d'pauvres
Et j'fais pas ça pour la frime, dites-leur
J'relève les mots pour faire 'ber-tom' les masques sur la prod' de Grim Reaperz
Le mal est déjà présent, pas besoin d'invocation
Crimes contre l'humanité sous ma**es de désinformations
Finances, viols, meurtres, génocides et complots
Laisse-moi m'servir d'ton haut-parleur pour faire entendre les cris du Congo
Le Sheitan a plein d'élèves
Nos dirigeants nous parlent de la crise, restes de caviar sur l'coin des lèvres
Mon poing s'élève, trouve un brin d'vérité dans l'anti-pop
Si les politos sont des pantins, l'Diable en est l'ventriloque
Révolution : c'est dans c'sens qu'mes mots gravitent
Évolution, mais nos espoirs sont morts avant l'échographie
Le système dans lequel on est cloisonné est trop ma**if
L'apparence en guise de masque, et ce dernier s'appelle "Démocratie"
Ils nous endorment avec tout c'qu'ils ont sous la main
Publicités, télé-réalités formatent nos gamins
J'materai leurs émissions quand il y en aura qu'écrasent les lâches
Genre Platini vivant six mois dans la plus délabrée des favelas
Puis bas les masques, même si j'arrive pas à leur cheville
J'rapperai sur eux jusqu'à temps qu'ils en aient plein les bask'
Faites preuve de bon sens, ils travestissent
Tout, mais j'les plains, tu sais, y'a pas d'maquillage pour la conscience
Pour eux, j'suis qu'un cabot qu'aboie, pas beau à voir
Qui rappe avec la rage d'un cobaye échappé du laboratoire
Au point qu'j'vexe la nation, ouais, t'sais
Ma narration fait mal au cul, j'les fist avec mon point d'exclamation