A chaque rose morte Il faudrait se pencher Et puis fermer sa porte Et puis se rappeler. À chaque fin d'amour Il faudrait oublier Et quand brise le jour Surtout ne pas pleurer. Il faudrait, il faudrait, il faudrait À chaque mariage Qui n'est jamais le nôtre Il faut tourner la page Ne pas penser aux autres À chaque fois de trop Que s'écharde le cœur
Pour un chagrin de trop Faudrait-il que l'on meure? Il faudrait, il faudrait, il faudrait À chaque cri d'orage Qui déchire septembre Il faudrait boucler vos cages Car les fous vont se pendre. Mais à chaque rosier Qui renaît au jardin Ne faut-il pas l'aimer Et lui tendre les mains? Il faudrait, il faudrait, il faudrait.