La grêle dans la tête, les yeux cernés, ecarquillés dans le noir
Oh Dieu, fais qu'ils arrêtent leur cirque de gendarmes et voleurs
Qui m'empêche de dormir
Avant que le reste de l'humanité ne se lève et s'acharne au travail sans autre raison que de se faire mêttre pendant toute l'année et remêttre, le premier mai, le prix de consolation
Les pensées foncent, la grêle tombe,
je me retourne dans ces draps chifonnés qui ont vues des morts trop petites pour être racontées, tant qu'il y aura du feu on pourra bruler
Dans l'Europe du Nord, au printemps,
pour les trains c'est l'epoque de la fauchaison
et comment ne pas comprendre ces gens industrieux qui en ont marre que pour ces conneries les trains se mettent en retard
Le tambour bat lentement dans les champs semés dé blé et de pipes ca**ées
Il y a toujours quelqu'un pret à se faire ma**acrer pour les idées d'autrui et pour pa**ere à la télé
Une minute de SILENCE RADIO pour les victimes de cette épidemie d'infection médiatique, mais d'abord on retourne à l'école, alléz, on peut pas confondre comme ça libéralisme et liberté
Dans des acces de romantisme d'adolescents attardés on se dit: ça suffit avec ces lobotomisés!
Quelqu'un va plus loin et, au sommét de la distraction, se mét une balle entre les deux yeux au cri de: mort aux cons!
Dans les villes civilisées, dans les supermarchés,
on trouve au rayon igiene pérsonelle des petites lames en acier
Le temps d'un adagio baroque qui coule et fait sombrer des vies et des envies
Dans les baignoiresqui se remplissent de sang.