Celui qui marche devant,
Tu le connais depuis longtemps.
Tu le vois de dos et dedans.
Il chante dans le mauvais temps
Et ça n'est pas toi qui l'entends.
Ça n'est jamais le bon moment.
Il poussait ses amis jadis.
Il n'est plus rien, le sol est lisse,
La route noire comme un réglisse.
Les arbres témoins d'autrefois
Lui font de leurs cheveux de bois,
Le soleil et l'ombre à la fois.
Tu ne l'aimes plus beaucoup
Mais tu le suivras jusqu'au bout.
Souviens-toi, quand tu l'as connu,
Que si souvent vous alliez nus.
Vois ce qu'il est devenu.
C'est toi qui traînes la valise
Des années que tu y as mises.
Le temps sur toi n'a plus de prise.
Il reste le cuir et la peau,
La veste, le manteau
Que tu lui mettais sur le dos.
Ferme les yeux, repenses-y.
Que ton cœur fa**e mal aussi
Comme le sien d'en être ici.
Tu ne l'aimes plus beaucoup
Mais tu le suivras jusqu'au bout
Des souvenirs
Jusqu'au bout,
Jusqu'au bout.
Celui qui marche devant,
Tu le connais depuis longtemps.
Celui qui marche devant,
Tu le connais depuis longtemps.
Celui qui marche devant,
Tu le connais depuis longtemps.
Celui qui marche devant,
Tu le connais depuis longtemps