Face aux grandes étendues,
Il a marché longtemps.
Il a peut-être connu
Ton masque éclatant,
Soleils et firmaments
Qui forcent le respect,
Spectre revenant
De la vallée de la paix,
De la vallée du doute.
Il a marché tête nue,
Continué la route
Face aux grandes étendues
Où le pire est à craindre.
Le meilleur derrière soi
Dans le jour qui va poindre
Sur la vallée de la soie,
Tipies en Totems
Masques éclatants
Dans la vallée de la paix
Où le doigt de l'ombre s'étend.
Il a marché quand même,
Il a marché longtemps
Quand les crépuscules reviennent.
Il sait ce qui l'attend
Dans la vallée de la paix.
Cavaliers s'avancent,
Nuages...
Désespoir de tout ce que l'on sait,
Laissez venir, laissez pa**er
Ceux dont l'amour s'est renversé
Vallée...
N'importe quel taudis
Où la plante a pu prendre,
Le fruit a mûri,
La racine s'étendre,
Cratères en volcans,
Il a payé son dû.
Sable sous les paupières,
Cimes descendues,
Face aux grandes étendues
De la misère humaine,
Tous les muscles tendus
Et le tympan qui saigne,
Dans la douleur qu'il fait sienne,
Il a quand même obtenu
Des astres qui nous mènent
Que la vallée soit nue
Dans la vallée de la paix.
Cavaliers s'avancent.
Laissez venir, laissez pa**er
Ceux dont l'amour s'est renversé.
Vallée...
N'importe quel taudis
Où la plante a pu prendre,
Le fruit a mûri,
La racine s'étendre
Dans la vallée de la paix.
Les chevaux s'embra**ent
Où l'herbe ne meure jamais
Quand les cavaliers pa**ent
Dans la vallée de la paix.
Les chevaux s'embra**ent
Où l'herbe ne meure jamais
Quand les cavaliers pa**ent
Où les chevaux...
Où les chevaux...
Où les chevaux s'embra**ent,
Où les chevaux s'embra**ent,
Où les chevaux...
Où les chevaux...