Mordêtre, étant son trépas, son surnom
Concevant le panégyrique
Suffoquant dans un esprit léthargique
Une union tristement ensevelie sous les décombres
Un mariage ironiquement voué à l'hécatombe
Jusqu'à ce que la mort s'en empare
Jusqu'à ce que corps nous séparent
Sa souche en fera pourrir le noyau
L'avorton en resserrera l'étau
Sa jeunesse volée l'arrachera
Son esprit séquestré la violera
D'un être tourmenté elle sera exécutée
De ce linceul, elle sera réanimée et atrophiée
D'une perpétuelle errance
Sa jeunesse n'étant plus qu'un lointain souvenir d'insouciance
S'ensevelissant de la plus haute gamme de son abject état d'espérance
Ta conception et ton inhibition étant devenues ma possession
Créé par le souffle de ma monopolisation
Défloré par ma grotesque insertion
Elle cédera par l'addiction
Elle coulera par l'indignation
Elle produira l'éradication
Invivante de ce monde, une putain de la bourgoisie
Catin du roi, une allégeance à son eau de vie
La cadence de son alliance dépérit
La valse d'un temps pour un voeu ina**ouvi
Elle en est le déclin, le déclenchement
Elle en est la gloire, l'instrument
Concevant le panégyrique
Suffoquant dans un esprit léthargique
Une union tristement ensevelie sous les décombres
Un mariage ironiquement voué à l'hécatombe
Jusqu'à ce que la mort s'en empare
Jusqu'à ce que corps nous séparent