Mis à mort lentement dans un silence abyssal
Ce trône de bois sera piètre stèle
Ardentes effluves
S'émanant aux parfums de peau
Se parsèment et dérivent à mille lieux lointains
Horrifiant ceux qui ont un jour juré
Fidélité et obéissance les yeux fermés
Brille et danse le feu du bûcher
De mille valses et de mille nuées
Se frappent les cloches du diable
Inondées de rires fiers et satiriques
Les disciples du père s'abandonnent au chaos
Emancipant mépris et fardeaux
Dans la fumée de sang et de chair
Laissant apparaître au travers
Les portes de l'enfer
Triomphant sur les esprits mortifiés
Hurlements et peur s'échappant
Les regards s'écroulent dans l'aura noire
Saturant la scène d'air délétère
Fait de restes et de cendres humaines tièdes
Transpirant rage gangrenée et délivrance
L'aube sera morte bientôt et demain ne sera
La lumière se désagrège, impalpable et éthérée
Sans regret et se consumant dans une odeur de viscère
Où se noie le pardon dans une mer de larmes
Sans regret et se consumant dans une odeur de viscère
Où se noie le pardon dans une mer de larmes
Où sombre à tout jamais l'histoire d'un purgatoire
Ainsi s'achève enfin dans ce sordide brasier
Le dernier jour d'un impie tourmenté
Ne faisant plus qu'un avec la terre qui l'a bercé
Ne faisant plus qu'un avec le ciel et le soleil
Mort ! Mort au Roi abstrait et imposteur
La vaste nuée de traîtres serviteurs
Vaguant aveuglement dans la duplicité
Qu'un jour ils regretteront d'avoir sacré