Sonne le jugement du divin et tout-puissant
Les échos de ses louanges résonnant
Pour les mille prochaines décennies à venir
Alors que s’amoncèlent les dernières ruines de Babylone
Fin de l’ère des vices venus de la Bête sur son trône
Les coupes emplies de fléaux et de déveine dans les mains angéliques et bénines
Laissent couler sur leurs bords une colère démesurée
Nés d’une rancœur la plus pure et archaïque
La première déversée offre l’ulcère aux êtres marqués
Se noyant dans des mers de sang et d’entière désolation
Immensités ondulantes de viandes en décomposition
Les autres brûlés, les chairs noircies par ses flammes
Sur le trône une cinquième se vide, répand les plus pures ténèbres
Alors que monstre, bête autour du faux prophète se joignent
Liant peste et maux d’un nombre inconcevable
Au fatal et ardent de haine Harmaguédon
Se vide l’ultime dans le ciel enfin, tremblements et grêle se mêlant à elle