[Couplet 1] J'accuse la crise, le cataclysme, les censeurs, les faux savants Les penseurs trop dans le vent, leur brise de fatalisme J'accuse le capitalisme, son ampleur, sa virulence Dans les pleurs et l'opulence, mes rêves de réalisme J'accuse leur surdité, la starification Mon art : une scarification quand il est une absurdité J'accuse la mode et ses victimes, les avoirs, l'argent Le pouvoir, les hauts dirigeants peu commodes pleins de haute estime J'accuse les hautes instances, leur cour partiale Leur discours : un art martial qu'ils pratiquent sans distance Et j'accuse avec insistance leur délocalisation Nous, statiques, à deux d'tens' devant leur colonisation J'accuse Endemol, les veaux qui comatent Les cerveaux qu'ils formatent et qu'ils colmatent sans bémol Le niveau des océans qui augmente de jour en jour Ma vie lente derrière l'abat-jour quand elle équivaut au néant [Refrain x2] Dresse mon réquisitoire, mes diatribes, en somme une critique M'adresse à ceux sans histoire, aux scribes comme aux politiques Me dit que mes récusations sur l'orgueil séviront Et sur ma feuille environ 90 accusations [Couplet 2] J'accuse l'égoïsme, fer de lance de ma nation La violence est son prisme, l'enfer : ses émanations J'accuse les juges sournois de racisme et d'incompétence Ceux qui grugent leur minois, le fascisme et l'omnipotence J'accuse tous ces dossiers, enterrés, neutralisés Leurs incidents moralisés nous atterraient le dos scié Un président égocentrique, a**ociés et malfaiteurs
Ces dissidents trop excentriques, ces faux bienfaiteurs J'accuse l'excès de modernisme, les chemins du succès Les désaxés du christianisme, les gamins rois vexés J'accuse vos colonels, éperons et hauts dignitaires Leurs disquettes internationales comme le Front monétaire J'accuse les hommes irrationnels, les enquêtes bâclées Bloqué sont les portes patronales alors les mômes rackettent la clé J'accuse vos escortes et leur gamelle mal raclée Nos débâcles ne sont pas bouclées, nos mots sont des lamelles nickelées [Refrain] [Couplet 3] J'accuse l'affaire N'Kamdo, l'affaire Outreau Les faux frères qui dupent dès l'intro, mate c'qu'ils profèrent dans notre dos J'accuse leur coin huppé, rupin et carrés VIP Tous barrer, nous ont usurpé rien que pour triper J'accuse le prix de nos écrits, nos carrières sans folie Mes barrières, ma mélancolie, ce que mon esprit retranscrit J'accuse le rire au dépens quand il est pernicieux Le pire qui se répand, la planète empire sous les cieux Le net qui transpire de vicieux, les malhonnêtes dont on dépend Aux manettes, c'est malicieux, leurs soupirs en suspend J'accuse leur mirage, leur fausse présomption d'innocence En fonction d'un nom de naissance, ils te rossent avec rage J'accuse la forme sans le sens, les stations qui nous blâment Les manifestations s'enflamment même dans les normes, ça sent l'essence J'accuse le CAC40, les parachutes en or La chute, n'est pas marrante, nous on craque encore et encore [Refrain]