[Couplet 1] Similaire à des milliers d'étoiles en pléthore Au voile de l'air je fus lié par elle, éternel météore Quand mes torts étaient ma raison, elle, gardienne solennelle Mienne, où l'amour maternel est un Eden en floraison Tel Andromaque sous la rage et les injustices Toujours digne en interstice, son courage m'estomaque Les Parques sans tristesse sectionnent nos destinées Affectionnent l'être estimé qu'elle remarque avec justesse Le bouclier se confectionne, on fonctionne avec des ailes C'est les souliers qu'on sélectionne, le futur nous fait du zèle Bien plus d'une once de connaissance et d'ouverture Ses vertues une couverture, mes sens étaient dans les ronces Empreinte de pureté, telle Ariane elle reluit Avec ces filigranes, je fuis mon labyrinthe avec sûreté Ma dureté s'est résolue dans la rareté de nos étreintes Où la beauté de ces teintes semblent ôtée de l'absolu [Refrain] Rien d'un complexe d'Œdipe mais des remords dans mes remparts Jamais perplexe quand ses principes m'escortent de part en part Si les heures s'emparent de nos liens et puis les emportent Je viens pour elle et repart, qu'elle retienne ce que mon cœur porte Rien d'un complexe d'Œdipe mais des remords dans mes remparts Jamais perplexe quand ses principes m'escortent de part en part Au portes de mon Olympe, régence de ma maternité Dès lors lui déclare pour faire simple allégeance pour l'éternité [Couplet 2] Telle Diotime annonciatrice, ici les muses ont hurlé Pour son estime, mes cicatrices, je m'amuserai à les brûler Assis aux alentours du Styx sous les yeux des damnés Où sans retour sont les années, je songe à ceux nés sous X
Au détour d'un mensonge, j'ai vu perler le mystère Sans parler ni se taire, autour là où le silence ronge Elle éponge mes pleurs quand mes malheurs s'allongent C'est un ange qui plonge dans mes peurs quand la douleur s'y prolonge Rude est l'existence, elle m'a dit d'en boire son nectar Peu prude j'ai mis des distances à mes déboires car il est tard Terrestre est l'attraction mais sa dévotion est vaste Mes émotions me dévastent et reste sans soustraction Talon d'Achille quand dire « je t'aime » me congédie C'est le thème, ma seule tragédie sans le talent d'Eschyle Nonchalant, presque de pierre, subjugué, peu démonstratif Conjugué à l'impératif, de moi qu'elle soit fière [Refrain] [Couplet 3] Peu d'embra**ades dans nos royaumes respectifs L'absence de feu sur ma façade, un caractère introspectif En somme, trop peu d'aisance, à terre, en sous-effectif De mon cratère affectif, ces psaumes en sont l'essence Gardien des limbes dans le plus profond de l'étrange Lorsqu'au fond mon crâne se mélange, le sien est décoré de nimbes Rien à redorer sous la couronne boréale Elle trône sur mon idéal et son féal est à l'orée Elle est un refuge, bien plus qu'une protectrice Ce texte : un subterfuge car neuf mois dans sa matrice Sous une chape lunaire, un prétexte, une carapace Quand je m'échappe, quand me dépa**e tous les maux de ce millénaire Authentique mais j'évite le débonnaire Par honneur invite le tonnerre à lui chanter mes cantiques Sous mon air désenchanté du respect, de l'admiration Ma prunelle, ma respiration, paix sur celle qui m'a enfanté