J’aurais voulu qu’on se rappelle
Et j’veux pas croire que le sens de la vie c’est d’oublier qu’on peut la perdre
Ça fait des années qu’on est seul face à la gloire de c’monde
Et toutes ces soirées où j’essaye d’essuyer toute la cra**e de c’manque
On nous avait promis des jours heureux, des sacrés romans
Et j’pense encore à vous tous quand l’avenir me parait violent
J’avais l’impression que l’écorce était solide mais bon
Quand on vous arrache à la rive faut reconstruire les ponts
J’appréhende les souvenirs tout c'qu’ils poseront au creux d’mes deux mains
Et c’que j’en racont’rais au premier refrain, demain
J’srais l’opprimée, que la balle stopp’ra dans son élan
Mais, on r’grette toujours d’avoir trop changé une fois qu’on est grand
Alors je pa**e le temps, j’deviens moi-même chaque fois que je reviens
C’est c’qu’on dit chaque fois qu’on a rompu le lien
Mais j’ai compris qu’on est rien si on a rien vécu
Donc j’pense à faire le plein d’souvenirs avant de faire le plein de pécules
Alors manque moi, pour que j’me rappelle les cent pas que j’parcours sans toi
Alors manque moi, pour que j’me rappelle le gout du pire, cette foutue vie coupée au bout du fil
Alors manque moi, pour que j’me rappelle les cent pas que j’parcours sans toi
Alors manque moi, pour que j’me rappelle le gout du pire, cette foutue vie coupée au bout du fil
Alors manque moi, pour que j’me rappelle les cent pas que j’parcours sans toi
Alors manque moi, pour que j’me rappelle le gout du pire, cette foutue vie coupée au bout du fil
Alors manque moi, pour que j’me rappelle les cent pas que j’parcours sans toi
Alors manque moi, pour que j’me rappelle le gout du pire, cette foutue vie coupée au bout du fil
Et j’médite sur les causes du jeu, je sais j’ai peur mais j’acquiesce
J’écris la faille entre le cœur et la tête
Parmi les foules j’voudrais voir c’qui fait la différence et
On n’est rien d’plus que d’la poussière que la musique fait danser
J’l’ai compris à mes dépends, quand la fureur de l’absence te ronge
J’y r’pense à chaque seconde devant la décadence de c’monde
Et j’y peux pas grand-chose en fait tu m’l’avais dit mais j’voulais pas y croire
Personne n’est invincible on n’écrit pas l’histoire
Un jour je n’serais qu’un souv’nir donc j’fais en sorte de faire partie des bons
Mais c’est pas simple quand nos paris s’effondrent
Nul homme n’est a**ez riche pour acheter ses peines donc
Quand les vieilles douleurs deviennent des leçons j’oublie les réponses
J’suis seule avec c’que tu m’as laissé
J’ai loupé l’occasion d’écouter c’que le cœur m’adressais
Et je sais que j'résous rien en chantant l’refus
Nos vies font du bruit mais c’est ton silence que j’entends le plus
Alors manque moi, pour que j’me rappelle les cent pas que j’parcours sans toi
Alors manque moi, pour que j’me rappelle le gout du pire, cette foutue vie coupée au bout du fil
Alors manque moi, pour que j’me rappelle les cent pas que j’parcours sans toi
Alors manque moi, pour que j’me rappelle le gout du pire, cette foutue vie coupée au bout du fil
Alors manque moi, pour que j’me rappelle les cent pas que j’parcours sans toi
Alors manque moi, pour que j’me rappelle le gout du pire, cette foutue vie coupée au bout du fil
Alors manque moi, pour que j’me rappelle les cent pas que j’parcours sans toi
Alors manque moi, pour que j’me rappelle le gout du pire, cette foutue vie coupée au bout du fil
Alors manque moi
Que j’parcours sans toi