Elles ruissellent les rivières, abondance nécessaire Toutes les écluses sont ouvertes Et sous cette pression Tout se déchaîne, tout se disperse, puis tout s'apaise Il n'existe aucun capitaine, qui, face à ce tumulte éphémère Puisse tenir le cap Garder une direction régulière
Prendre les récifs pour des continents, des terres d'accueil Mais rien n'y pousse, rien ne vit Si ce n'est l'espoir Ce faux frère, qui t'emporte, te fatigue, te happe Faute de secours, on finit par couler à pic Tiré vers le fond par un cœur trop lourd