[Couplet 1: Dawan]
Et n'est guère plus qu'un itinéraire d'plus et téméraire
J'aidais mes frères et les mégères laissez les faire
Et c'est des vers qu'essayent de les taire
J'étais deter mais c'est méfer
Et c'est des merdes qui s'enchaînent
On brise sans peine les milles cents chaînes pour qui l'sang traîne
On prie sans veine
Des cris sentent l'haine, des petits sentent l'herbe : des chrysanthèmes…
Et té-cla j'oublie tout et je crie sans thèmes
Comme tekla, qu'oublie tout et vie sans peine
Et comme d'hab, j'me l'astique
T'façon tout l'monde a c'tic
Quand j'ai pas d'stick j'ai pas d'style
Fais pas l'type t'es pâle, vise
J'ai plein d'vices et j'insiste
Mais l'instit aide un petit née d'un riche
Et ça depuis plus d'quinzes piges
[Couplet 2: Dawan]
En moi le doute est née, j'ai tort
Un frère est née et mort
Pauvre père qu'aimait ses gosses, qu'aidait ses proches
Mettais d'ses poches quand c'était auch
Un besoin de montrer qui nous sommes
Qui nous sème et qui nous aime
Qui nous frêne et qui nous règne
Plus de mal que de bien, plus de graal, que le mien
Le rap; sans toi
Satan sautille et ce tanne des sottises commises au comico :
Comique au possible
Mon posse possède un pa**é pesant
Et dans l'boucan mon sang boue quand les gens bouquinent
Et s'emboucanent, moi sans bout j'câne
On s'en fout car le grand loup cogne
Je te le dit J'vais m'barrer si
Ya pas les filles en bas résilles et dla résine
Car vesqui les chagrins d'la vie c'est essentiel
Un gamin pâlie dans une tess sans ciel
Mais l'parrain d'la ville préfère les fesses en fiel
Et L'effet senti c'est qu'les fées s'en fichent
Des fous sans femmes qui font cents drames
Sans came ces cons s'écorchent
Sans dec ces doux sans dents sont de ces descendants condescendants
Qu'on oublie et qu'on descend quand l'monde est sang
J'enfile mon calsif, roule quatres spliffs
Et paré pour la né'jour, très barré tout à né-tur
Un tour à Netto, un cours un bédo
C'est malsain comme mode de vie
J'ai grave faim, la commode est vide
Mais on s'accommode très vite
Gros l'église nous a tomi: la prophétie nous atomise
J'ai trop maigri je coule à trop tise
Et colérique fou alcoolique
Mes crocs s'aiguisent jvous atrophie l'époque des vices nous l'a trop mise
Un besoin de montrer qui nous sommes
Qui nous sème et qui nous aime
Qui nous frêne et qui nous règne