Ha, ha, ha !
Hé !
Davodka !
Le Vers 2 Trop !
Depuis le début je débite des baffes et déballe le débit qui démonte tes baffles
Et dévoile le vice qui dévale sur les villes et débarque sur le beat car la 'sique déboîte
Bienvenue sur l'Île-de-France, où plein de gens pactisent, on parle au présent, pour nous, l'avenir est trop factice
La tise et la drogue seront les pires des tentatrices, pour s'en sortir ça fait 10 piges que j'récidive des tentatives
Écoute pas leurs paroles elles sont bourrées d'sornettes, dans tout ce bordel dur de trouver l'sommeil
On veut tous briller mais je sais que ça te désole car on finit tous sous le sol comme un coucher de soleil
Ne me prenez pas la tête car c'est pas la fête et pour la faire j'attendrais pas la retraite
Marre de se serrer la ceinture et nous mettre à la diète, moi j'apprends par ma fenêtre c'que t'apprends par la presse
Ouais c'est DVK, l'Vers 2 Trop et j'te cause, ta tête bouge dès qu'je pose
Laisse le trône, quand t'as kiffé, j'ai c'tte dose et c'tte prose qui démolit les portes qui restent closes
J'reste pro', dès qu'j'me chauffe on m'dit “c'est du sale, c'que vous venez d'faire”
Ma prose est sombre mais pour être clair, niveau chance j'ai moins d'chatte que Hugh Hefner
Plongé dans le noir, j'me sens seul, chaque soir, y'a que mon foie que je noie
Ils disent tous que l'amour rend aveugle donc au final je ne crois que c'que j'bois (santé !)
Tu veux t'en sortir c'est beaucoup d'rage et d'stress, on s'détruit la santé à vouloir de l'espèce
Et de mes galères j'aimerais pouvoir m'extraire, cette putain d'vie est un tournoi de l'extrême
T'entends des histoires de couchage et d'baise mais peu d'entre vous auront le courage d'être père
Regarde les femmes à poil sur les boulevards qu'exercent et des jeunes qui s'piquent dans des couloirs très spaces
Y'a beaucoup d'lâches et de traîtres, tu cherches un peu d'magie mais la ligne 13 c'est pas le Poudlard Express
J'vis des jours noirs comme un couche-tard, c'est un constat j'suis qu'un saoulard, j'suis pas un chien mais pour savoir si t'es un trou d'balle, j'ai le flair !
Ici t'as la rage qui t'colle, il t'arrivera pas mal de bricole
Bienvenue dans le coin où même ceux qu'ont pas l'âge picolent
J'décale dès qu'j'ai le mis-per, j'nique les médias car j'les apprécie guère
Ce ne sont qu'des vipères, ici un SDF qui meurt dans le froid n'est qu'un fait divers
Tu sais qu'on est loin des paillettes et des stra**, c'est peut-être pour ça que m'enfume et m'déstresse
Mais ma forme régresse à chaque jour qui pa**e, j'prends chacune des mes clopes comme une fusée d'détresse
C'est nos cicatrices qu'on recoud, les cœurs sont glacés tu trouveras pas d'chaleur
Le temps joue contre nous, ça fait des années qu'on pa**e des sales quarts d'heure
Les hommes politiques nous endorment à leurs manières avec pleins de belles paroles qui font l'effet d'un somnifère
Faut qu'on libère nos consciences de ces bâtards et des médias qui nous divisent et nous séparent alors qu'on était solidaire
C'est la folie et ça t'affole, de cet enfer faut qu'tu t'enfuies, le vice t’effraie, même si t'es fort, fais tes affaires, finis-en vite
C'est pas la fête, tu finis fou et tu t'enfermes et puis t'enquilles, normal que l'encre de mon Bic, sur ma feuille, se vide en litre !
Ha, ha !
Accusé d'réflexion
Davodka
Ha, ha, ha, ha !
Hé !
Davodka
Le Vers 2 Trop
Depuis le début je débite des baffes et déballe le débit qui démonte tes baffles
Et dévoile le vice qui dévale sur les villes et débarque sur le beat car la 'sique déboite