Caresse ou lacère mes lèvres,
Il n'est pas si froid pour autant,
Phrase Mistral ou flux sévère,
Missive emportée par le vent,
Je me suis saigné aux quatres veines,
Expirer mes ressentiments,
A bout de souffle, à bout de peine,
Pour un soupir de quatre temps.
Comme le vent peut virer de bord,
Il nous rend plus fort ou fragile,
Soulever des nuées de poussière d'or,
Faire trembler des monts immobiles,
Et calculer la magnitude,
Sur l'échelle de mes sentiments,
Changer d'air et de latitude,
M'abandonner aux quatres vents.
Va savoir,
Du noir ou du blanc,
Qui l'emportera aux quatres vents?
Les vents de terre pa**ent en courant,
Féroces aux quarantièmes rugissants
Porté par une brise légère,
Crinière au vent,
Sous les vrombissements du tonnerre,
Je suis fougueux comme un pur sang,
Alors je traverse les latitudes,
Les parallèles, les continents.
Je me fous de mon altitude
Sur une mesure à quatre temps.
Dans le frimas de l'hiver,
Le coeur aride ou rien ne pousse,
Je me réchauffe à la lumière,
Au feu torride d'une rousse
Je ne crois plus aux rayons ternes
De quelques blondes incertaines,
Ni à l'incandescence d'une brune
Contre ma frileuse infortune.
Va savoir,
Du noir ou du blanc,
Qui l'emportera aux quatres vents?
Les vents de terre pa**ent en courant
Féroces aux quarantièmes rugissants
Va savoir
Quelle sera l'issue?
Je veux croire que rien n'est encore perdu.
Les vents du Nord, glacials ,tempérants,
Les vents brûlants du Moyen-Orient.
Va savoir,
Du noir ou du blanc,
Qui l'emportera aux quatres vents?
Les vents de terre pa**ent en courant
Féroces aux quarantièmes rugissants.
Caresse ou lacère mes levres,
Il n'est pas si froid pour autant,
Phrase Mistral ou flux sévère,
Missive emportée par le vent,
Je me suis saigné aux quatres veines,
Expirer mes ressentiments,
A bout de souffle à bout de peine,
Pour un soupir de quatre temps.