J'ai fait le rêve qu'un jour peut-être mes contemporains respecteraient
La terre de leurs ancêtres pour leur bien-être
Qu'ils se projettent plus loin que ce putain de court terme
Qui tue la réflexion, pue l'ambition et les enferme
J'ai fait le rêve de vivre un monde où le pardon serait possible
L'amour ne serait pas cible et s'entendre serait facile
Plongé dans un sommeil de plomb j'ai vu en quoi diffère
Le monde tel qu'on peut le rêver de celui qui nous est offert
J'ai fait le rêve ma foi si doux et si amer à la fois
D'être le dernier survivant, la dernière des voix
Détruire, et reconstruire parce que le monde était trop laid
Devenu bête et nerveux, impossible à contrôler
J'ai fait ce rêve pour me ca**er de cette étrange réalité glacée
Qui m'encercle, me bouffe et m'empêche d'avancer
Si tu me suis, ferme les yeux et sur la musique viens danser
Cadencé! Tel est ce rythme qui ne t'invite qu'à penser
(Refrain)
Nunca te dejare morir, mi sueno
Si caes, yo caigo
Mirarte vivir à la luz del dia
Sobreviveme cada mañana
(bis)
Parce que je n'suis pas fou, je sais bien que la roue tourne
Que sur l'échelle d'une vie un jour le sort se retourne
Les jours ternes bientôt laisseront pa**er les beaux jours
Et ni la joie ni la tristesse ne peuvent durer toujours
Je survivrai à vos tornades, à vos orages
À vos tempêtes, à vos naufrages, à vos guerres d'un autre âge
Comme bon vous semble je reste debout attestant
De voir l'histoire et ses drames se conjuguer au présent
Et si la haine ou la vengeance un de ces matins me rattrape
Qu'elle me sort de mes songes, que d'un coup la vie me matraque
Ma mère, rappelle moi, quelles étaient mes convictions
Rappelle-moi d'être fidèle à mes premières impressions
Ni dieux ni diables ne m'empêcheront de croire en moi
Ne m'empêcheront de voir en toi celui qui élèvera la voix
Celui qui, dans ses prières, élèvera la foi
Car les religions ne sont que ce que les hommes décident d'en faire
(Refrain:)
Nunca te dejare morir, mi sueno
Si caes, yo caigo
Mirarte vivir à la luz del dia
Sobreviveme cada mañana
(bis)
Je vois comment les uns s'érigent en donneurs de leçons
Condamnent leurs voisins, se disent justes mais ne le sont
Car dans leur propre histoire tout est sale et torturé
Comme les villes dénaturées dans lesquelles ils aiment s'enterrer
Moi dans les villes que j'ai rêvé pas une poussière ne volait
Pas une alarme, pas un cri, que de belles nuits de belles journées
Des couleurs à la pelle, la zik et la zeb au coin des rues
Où chacun prêche sa chapelle et honore sa tribu
J'ai fait le rêve qu'un jour peut être nous utiliserons nos têtes
Quand finie sera la fête le retour à l'âge de bête
Tout pourrait être à repenser
Départ de zéro comme un exam à repa**er
J'ai fait le rêve de vivre un monde où la pa**ion serait agile
La peur serait fragile, la mort serait un jeu
Mais au lieu je trouve un monde bancal et froid
Perché sur les hauts lieux de nos tristes exploits
(Refrain:)
Nunca te dedejare morir, mi sueno
Si caes, yo caigo
Mirarte vivir à la luz del dia
Sobreviveme cada mañana
(bis)