Divagations sur le papier Sans but, sans fonction, presque sans intérêt Assis sur le haut de cette bu*te de sable Dominant la ville qui m'écoute lui chanter mes fables Point de schéma, je me laisse vivre, loin de chez moi Longtemps que de mon crâne s'est envolé le souvenir du froid Autour ne sont que gamins qui chantent Bruits de la nature, odeurs alléchantes Et moi, perdu sur la route des songes Regard figé sur le fleuve qui serpente REFRAIN Papa, j'ai lu tes mémoires Appris sur tes coups de cœur et sur tes déboires C'est toi que je vois dans mon miroir En lisant les pages du livre de ton histoire De l'eau a coulé sous les ponts depuis ton grand voyage Je réalise ici qu'à cette époque tu avais mon âge
Suspends ton vol, Ô grand temps qui pa**e, qui nous affole Si la voie se fait libre j'irai traîner à la même école Épris du charme de tout ce décor Les cris des cigales percent au dehors Et moi, perdu sur la route des songes Regard figé sur la ville qui s'endort REFRAIN En terre malienne j'ai repris le souffle Que la routine m'avait volé Oublié que les rapports s'essoufflent Sur une vieille Europe entachée Tenir mes côtes et rire aux larmes, de mes propres fautes Personne ne craint ici de devoir apprendre des autres Et l'aube lève le voile sur la grande ville Le matin emporte l'excès d'adrénaline Et moi, perdu sur la route des songes Regard figé je termine sur ces lignes… Je termine sur ces lignes…