[Couplet 1 : Osez] En somme, je suis l'homme de la pluie, l'enfant du beau temps Mais le temps fuit et m'entraîne avec lui dans l'oubli Qu'importe le pourquoi, le vent m'emporte à petits pas Alors m'accroche et combats Pour ma cause, je pars à l'a**aut, donc pas de cadeaux Je veux ma place sur le bateau Car l'écart entre les cla**es s'espace ces temps La distance qui sépare la ma**e des boss s'étend Pourtant l'air abonde à la ronde Mais les aveugles sont en nombre et longue est la liste Des tristes borgnes qui se croient droits Ne voient que d'un œil, mais se croient rois Et moi, et moi, et moi, dans tout ça Suis-je dans la norme ou ne le suis-je pas ? Tant de questions, se les poser pourrait m'aider Si réponse il y avait [Refrain x3] Aaaah aaaah… Est-ce que tu sens le vent ? [Couplet 2: MC Carlos] Personne ne t'aura poussé dans le dos Tout seul tu as fait le saut Tu as plus qu'à prier afin de ne pas Te péter les os, oooohhh !!! doucement Car à présent, il faut mesurer le temps Et rester constamment dans le vent Celui-là même qui souffle sur ton visage Dieu que sa chaleur est douce lors de ce voyage Difficile, ta vie ne tenait qu'à un fil Le voilà qui défile, hostile Comme un putain de mauvais film d'Hollywood Où les stars déposent leurs empreinte sur la belle chaussée Décorée d'étoiles dorées Hola, hey, hey ! Qu'est-ce que tu vas laisser Si ce n'est que quelques traces de sang séché ?
Tout est à ta portée, tant que tu ne t'emportes pas T'as pas tout tord de penser que la mort T'apportera ce que la vie te doit Jamais aux yeux tu n'as eu froid Cela n'arrivera pas dans ta chute, alors que tu t'aperçois Que le vent tenace, en descendant te glace Impuissant, quoi que tu fa**es, il picote ta face Aaaah ! Tes rêves se sont brisés Comme un cube de glace à l'arrivée... Skla**s ! [Refrain x3] Aaaah aaaah… Est-ce que tu sens le vent ? [Couplet 3 : Rade] Ali m'entends-tu, petit frère ? Entends-tu ces quelques vers ? Père fait des prières et te protège de l'œuvre du malin Car demain dans la tranchée prêt à faucher Aujourd'hui partout se faufile Entre nos maisons dans les villes jusque dans les parcs publics Comme à Zurich, mais pas de panique Disaient les politiques, leurre ! ouragan de mensonges et de lâcheté Venaient grossir à la source le vent des milles tourments Il déclencha les guerres à l'aube du temps Ailleurs, il a soufflé les récoltes des champs Ne laissant derrière lui qu'une terre aride et des ventres vides Éléments céleste ? Sans cesse il oppresse Est-ce la main du malin qui ne recule devant rien Comme si la fin n'existait pas ? Pas de coupables, pas de têtes à couper Insaisissable, seul ton esprit est de taille À lutter et gagner la bataille [Refrain x3] Aaaah aaaah… Est-ce que tu sens le vent ?