[Intro] Épaisse carapace De la peau, de l'écorce aussi pour les cœurs qui s'écorchent Mes gars sans apparat force et forgés à digérer [Couplet 1] La vie ça n'est pas facile XXX changeant comme le temps Souffre d'aimer les choses vraies face aux propos insignifiants Relatant les faits du quotidien imparfait De la violence qui s'installe, ma carapace est une stèle Fidèle à mes convictions où règnent les complications On rejette l'attention en restant simples, zestés de samples J'ai la cosse devant des rappeurs trop véloces Qui bossent sans être précoce, le simulacre est trop abstract T'as Saint-Jacques-de-Compostelle si tu t'ennuies de tes ruelles Mais tu resteras dans tes dégâts comme cet orage à Carpentras Carapace forgée pour éviter de s'affronter devant la glace Ça ne trompe pas, les traits de visage de papa sont les héritages réels Moi j'aimerais ressembler à Brel Et on s'enfuit, on se dit qu'on ira pas au paradis Mais au fond tu t'en fous, on t'a déjà mis au parfum Que même si tu gamberges personne n'allumera un cierge [Refrain x2] Épaisse carapace en réponse à l'impa**e De la peau, de l'écorce aussi pour les cœurs qui s'écorchent Pour mes gars sans apparat force et forgés à digérer Parcelles de porcelaines scellées, serrées de grosses chaînes [Couplet 2] Tout recroquevillé, pa**er deux jours et nuit à ver-rê Les nuits à transpirer et j'me suis même pas rhabiller Épaisse carapace à la lourdeur d'un bunker Les rimes comptées en chœurs ont la saveur d'une couronne de fleurs Fermement on fonce, il y a que nous que l'on dénonce Les cils se froncent et ma tête fonce vers un péril [Impuéril ?] dans mes textes, dans mes idées pas trop tempérées Je reste au courant XXX participant à l'embarras général Qui s'exprime, vision d'un général qu'a**a**ine Le marginal qui résiste face aux dirigeants alarmistes Pour les agents, la flicaille qui racaillent avec les gens
Carapace XXX, la déprime t'a terra**ée L'impression que tu avances, vis sans défi tu t'momifies Tu vieillis dans la vie et toujours pas de [mots mais si ?] En fait tu n'penses qu'à toi c'qui fait que les gens se servent de toi Ne planifie rien, pantois, 40 piges errant sans toit Souvent saoul mais sous les ponts ou dans l'métro pétant un plomb Pas d'implant au bonheur, tu n'as que le moral en téflon Quand c'est mort tu parles en morse plutôt qu'avec des mots Mais dans ce monde de démons quand tu es seul c'est pour de bon [Refrain x2] [Couplet 3] Eux ils m'comprennent pas quand j'me mets dans mes paraboles de mots Paraphrases graves, un théorème et j'suis naze Écorché littéraire jusqu'aux murs que je rase La barbe au vent comme [paravent ? par avant ?] au poids qui se ressent gravement J'expose les faits de ma bulle et les lignes s'emballent Monsieur tout le monde dans la vie, déambule, blessé par balles Les charges l'ont plombé au sol, l'euro : une bombe aérosol Dans les profondeurs du peuple c'est trop tard pour le spectacle Les fonds des gorges se raclent, l'enchaînement du temps attaque Aujourd'hui je sens mon moral en train de mourir On s'pourrit pas pour rire et on espère un jour fleurir Fleurs de feu ensanglantés ne pouvant s'exprimer Des reproches profonds qu'on a du mal à accepter Vivons les accroches et les besoins de s'en délester J'a**iste à mes épreuves, l'émoi est-ce que j'éprouve ? Ma foi ça fait une preuve qui ouvre de nouvelles perspectives J'fais tout ce qu'il ne faut pas mais s'il te plaît ne m'en veux pas Je sombre avec mon ombre comme l'encre du bateau dans la baie Épaisse carapace installée au lieu de balbutier Cache-misère de bouches bées, hache de guerre enterrée Cultiver de belles fleurs avec du terreau contaminée Quand ma vue cherche le phare je suis perdu quelque part Et quand mon œil pleure je quitte le quai...