[Couplet 1 : Dajoan]
Au coeur de l'arène , au milieu des cadavres
Les mains ensanglantées, un oeil sur mon glaive
A bout de souffle, gladiateur du macadam
Orateur du vague à l'âme , de la peur et du vacarme
Artisan du palabre et de la plume à bon escient
A l'heure où nos espoirs se consument j'en suis conscient
Le message est concis, le combat est constant
Les couplets sont consruits comme scéllés dans l'ciment
Un " vas niquer ta mère " dans un silence cérémonial
Un zeste de poésie dans un décor dictatorial
Un excés d'rage, une hérésie, ça dépend du moral
Une ribambelle de seizes comme reflets de mon âme
J'écris l'soir à la bougie ma musique n'est pas matinale
Elle met du temps à se faire belle, à dissimuler sang et larme
Allier l'fond et la forme, dix ans d'écriture et d'freestyles
Et si mon disque dort, c'est qu'la qualité reste cruciale