Tu pa**es ton temps à la traîne, à revers, à vérifier la route
A t'entendre tout se vaut se ressemble alors pourquoi tous ces doutes
Tu te contractes, vrillée comme un ressort
Coule un sens un sang d'encre un remords que je mâche, me dégoûte
Trop de blancs, trop de silences, trop d'absences ont fait de toi ce qui des années déjà avaient fait de moi. On se surprend alors on se guette, on se regarde, bien appuyer la tête, à se faire mal on en oublierai presque qu'on est fait l'un pour l'autre
Après des heures et de heures de ruptures et de rencontres
Pour des jours sans fin et des nuits toujours bien trop courtes
Insensé et pa**er par les mêmes fautes
Ici le même c'est le temps, courir à contre courant
Je le sais, je le pense, aussi j'y crois un peu plus que toi, et mis bout à bout les sentiments gagnent-ils en importance. Alors tu vois ce que tu peux me dire, j'y pense à peine ça pourrait me faire rire, à moins qu'au fond tes mots ne soient ma dérive
Tu as la fibre de l'angoisse le fil tendu du funambule
Qui va des peurs à l'espoir qui de l'espoir va ensuite dans le mur
A travers cette lance que je tends c'est ton cur que je vise
Changer de sens de rôle et maquiller les déroutes
Encore une fois, encore une autre, encore une voix, encore un manque, pourquoi si long, pourquoi si las tenir à bout de bras. Faire semblant, encore une heure, et c'est le son qui tiraille et qui sonde mais pourquoi toi que je vois toujours à cette place