Viens approche un peu, que je les voies, ces cicatrices comme un remords
Un peu de temps, un peu de pertes quon lâche
Entendre une scie quon laisse trancher, une douleur vive, croyant quelle dort
Mais rien quon ose affronter, rien entendre
Une volonté bien mise à nue, une plaie quon panse encore
Un sort qui sinsinue, des braises quon porte encore
Saigne encore cette encre par tous les pores, que lon écrive comment on cède
Comment plus rien ne nous repose, comment on erre
Saider de nos cris pour sécorcher que seuls nos voix sentendent
De tous ces bruits, plus rien daudible, nous insensibles ?
Une volonté bien mise à nue, une plaie quon panse encore
Un sort qui sinsinue, des braises quon porte encore
On tient des braises, des boules dépines, rien a saisir que leau qui coule
On ne retient rien de ce quon nous dit, que les mensonges
Comme tout se fane, comme tout se crispe, comme tout sattise
Aux yeux du monde on est toujours de glace, toujours une tombe
Une volonté bien mise à nue, une plaie quon panse encore
Un sort qui sinsinue, des braises quon porte encore
Souhaites que lon se blesse, que lon souligne de couleur noire
Ces mots qui nous retiennent
Et puisque lon se sert de jeux qui brillent, de mots qui coupent comme des lames
Que sur nos têtes le doute sévapore
Une volonté bien mise à nue, une plaie quon panse encore
Un sort qui sinsinue, des braises quon porte encore