MES ÉTATS UNIS Etat primaire, état d'ennui Etat de fête, état pourri Etat civil, état viril Sans ancrage Etat tout noir, état réduc Etat caduc, ca**eur de nuque Hé travesti! Et ta perruque? En carnage Tu les connais mes états unis J'ai le syndrome d'un enfant puni Quand le monde dort moi je ressurgis Trente treize ans de défaite unis Et puis le jour qui se lève en n'ayant pas reconnu la nuit Et si les meilleurs élèves ne s'étaient jamais vraiment inscrits Et ces filles barbelées qui m'empêchent de sortir et m'ennuient Et toutes ces couches de peinture Noires et blanches, qui n'accouchent que de gris Et y a la boite d'allumettes dans la poche de la veste de la folle Et la robe de la mariée, blanc ca**é, empiffrée de pétrole Et les missions, jamais accomplies Le joueur qui déteste les prix Mes cabrioles me cambriolent mon auréole Mon avion décolle Tu les connais mes états unis J'ai le syndrome d'un enfant puni Quand le monde dort moi je ressurgis
Trente treize ans de défaite unis Etat de pute; l'après dispute Etat queduc à l'Archiduc Hé t'as tout pris! Effet fini Sans bagages Et ta sœur qui ne sourit pas Et qui en plus, n'écoute que moi Etat final, bord du can*l Le noyage Et ses piétons pétulants, parisiens, qui me bloquent mon parvis Et se trouver comme expat' au milieu de son propre pays Et vouloir faire un état dans l'état, un empire qui s'empire Et se trouver au réveil, pas tout seul, mais pas dans le bon lit Et ce prénom à deux A, qui résonne, qui sonne comme anarchie Et jouer la symphonie magistrale en toute désynchronie Et se faire encore un verre dans sa bière, quand ya plus d'interdits En survie, refroidi, en fouillis, je roule à l'infini Tu les connais mes états unis J'ai le syndrome d'un enfant puni Quand le monde dort moi je ressurgis Trente treize ans toujours rien compris Etat fébrile, état nombril Etat pas pur Etat stérile Etat livré à domicile Sans corsage