Marius
Grand-père, vous m´avez pardonné
Ma fugue et mes idées
En moi, pourtant rien n´a changé
Sinon que vous m´aimez
Monsieur Gillenormand
C´est toi qui dois me pardonner
Le mal que je t´ai fait
Trop vieux pour vivre un idéal
Mais j´aime comme tu en parles
Monsieur Gillenormand et Marius
Comme un seul coeur dans deux poitrines
Que notre amour serve d´idéal
Et notre seule politique
Sera désormais familiale
Cosette nous sera république
Et nous la garderons du mal
Nous lutterons tous deux pour elle
Et sa vie toujours comme au bal
Tournoiera parmi des dentelles
Qu´un violon brode dans le ciel