Chiens de paille, King Jaïd, sur un air positif " Il était une fois mon histoire... " J'aimerais commencer comme ça Mais je draine trop de peine et de larmes même pour romancer Outrancier? peut-être... Pourtant c'est. On en sait si peu sur moi, à croire que c'est condensé Décontenançant mais digne de vous. Je suis de tant de corps dans le sang Je vois trop de cons danser. Laisse moi te dire comment C'est parce que trop peu le savent.. Tous se trompent donc rêvent Trêve de fable sur mon compte. Je me montre pour que le voile se lève Fallait que la voix de ceux qui savent serve mais tout le monde s'en fout On me prend pour un con, je comprends pas et Vous? Il vous faut prendre combien de coups pour comprendre Je compte rendre l'amour au désespoir Tendre sera la mort tant il fait bon mourir là où je t'emmène La vie y est si laide mais la route si longue. Ton agonie si lente fustigera tes lendemains Ne le fussent-ils déjà puis lentement, ton présent pa**era. Tu ne seras plus qu'au pa**é Tes jours ne seront plus qu'un. Le même, dont les couleurs jaunissent à l'épreuve du temps Pour l'heure, soit de ces vivants qui ne vivent plus, de ces morts dont le coeur bat, qu'on ne pleure pas Les amis, c'est quand ça va pas que tu vois que t'en n'as pas Vois comme ceux qui déclarent t'aimer décarrent Très maigre, t'es aigri mais gars, c'est comme ça, pire, tu n'y es pour rien Refrain Dans ce coeur que seuls les pleurs calment, trouve le courage, il est l'heure qu'on se sépare On ne se prépare jamais a**ez à ce départ, je sais Mais il se fait tard, faut qu'on y vienne Eh m'man, te mets pas dans cet état, embra**e ton gosse
Je pense pas qu'il revienne Traits pour traits, ton visage devient le mien. Ton corps? Une pierre La peur tu couches avec dans les infectes couches Tache de sourire quand ta mère cache ses larmes Obscène scène. Elle cherche pourquoi son petit ? De sales cernes se creusent sous ses yeux mais y'a pas de pourquoi Tentant dès lors de taxer les toxs et les tentes mais y'a pas de coupables Juste un coup bas que de mon sceau je signe, scellant nos sorts Un monceau de victimes qui peinent au combat Au soir de ta vie, sentant ton corps s'éteindre, t'aimerais prier mais même l'Eglise te crache dessus De rage. Pour eux, c'est Dieu qui m'envoie nettoyer cette terre de ces dévoyés La morphine? il te reste que ça pour que la douleur cesse quelques heures, que le bonheur naisse J'aime te voir vouloir vivre avec la même envie que j'ai de vouloir te voir mourir Brûle tes dernières forces à te rappeler garçon, de toutes façons T'as plus que ça. Ta vue baisse comme l'espoir en le vaccin Mais c'était du luxe, ça. Ton traitement aussi. Vraiment, je comprend que tu sois aigri, tu sais Si le sol s'ouvrait sous vos pieds, vous ne sombreriez pas moins, juste Les sans soucis n'auraient pas le temps de faire de rubans rouges Sans succès au Sidaction, tes éminents discutent tous, pire Ils se disputent alors que tu pa**es à l'étage des stades terminaux Avant que les médecins le perdent, minot, sache ça J'ai décidé que je décimerai votre espèce et même si des idées s'élèvent quelque peu J'attends ceux qui me lessiveront mais l'horizon s'étale et je vois rien venir Quinze ans que j'attend mec, et je vois rien venir Refrain