Piégés, nous sommes piégés. Mourir de faim ou mourir d'ennui. Quels choix, quelles alternatives avons-nous? Comment en sommes nous arrivés là? Nous sommes libres de choisir quel boulot de merde nous allons faire, quel connard de patron nous allons enrichir. Libres de choisir entre la prison ou le travail, la rue ou bien la survie au SMIC. Libres de choisir entre leader price ou lidl, l'ump, l'udf ou le ps. Le capitalisme dur ou bien coupé au Valium (x2). Action! A travers les nations/toujours sans concession/jamais sans réflexion. Nous sommes des engrenages dans une machine, faisons tout fonctionner mais ne contrôlons rien. Indispensables et remplaçables, nous faisons parti... parti de quelque chose qui nous dépa**e, qui nous enferme, qui nous dévore. Parti de ce que nous haïssons profondément car dans ce jeu cynique nous sommes forces a jouer et sur de perdre. (Et pourtant on dirait que nous aimons notre cage, que nous caressons la main qui nous étrangle).Le silence (x3), le silence est terrible. Le silence des cris que personne n'entend, que personne ne veut entendre. La misère économique, sociale et affective s'escale sous nos fenêtres, et sous la couche de verni des sourires que nous affichons. On la noie dans la télévision, on la noie dans la consommation.