J'ai ouvert mon carnet de maladresses À la page de ton prénom Ignorant tout de ta nouvelle adresse Je te dédie cette chanson Pardonne-moi, mon amour de jeunesse De t'avoir aussi mal aimée Avoir vingt ans, ce n'est pas l'âge tendre C'est le temps de la liberté Tout est permis, on ne peut pas attendre Dans ton amour je n'ai fait que pa**er Pardonne-moi, mon amour de jeunesse De t'avoir aussi mal aimée En ouvrant mon carnet de maladresses J'ai parcouru d'autres prénoms Et les non-dits et les phrases perverses Les "Au revoir", les "À quoi bon" Mais qui viendra me consoler moi-même De n'avoir pas bien su aimer, D'être resté au seuil de tant de portes Pour éviter de m'enfermer? Vingt ans, trente ans, quarante ans, peu importe
C'est de soi-même qu'on est prisonnier Mais qui viendra me consoler moi-même De n'avoir pas bien su aimer? En lisant mon carnet de maladresses Je suis resté sur mes questions On n'apprend rien, on se brise, on se blesse On ne tue que ses illusions Mais devrait-on gommer ses maladresses Être sage, se censurer? Moi, j'ai vibré au cœur de tant d'étreintes Tant de fois je m'y suis brûlé Je n'aurais jamais pu vivre en demi-teinte Rien n'aurait pu me tenir enchaîné Le temps d'aimer, ce n'est pas la sagesse On ne peut pas le censurer {x2} En fermant mon carnet de maladresses Je me suis dit en conclusion On ne peut pas vivre sans maladresses Les grands moments, les grandes pa**ions