Toutes ces inhibitions piquées sous les paupières La peur du ridicule qui se colle à la nuque Et toutes les certitudes plus pointues qu'une épingle Et les craintes qui dorment dans le fond d'un cratère Du venin dans les veines, du sirop dans le cœur Ne pas oser luter contre les convenances Mais se laisser noyer dans un marais d' principes Soumis comme un drogué prisonnier en Thaïlande Hé! C'est ta vie Et tu sais que t'en as qu'une Tu cries dans un local qui résonne Le rock ici c'est perdu d'avance Et l'esprit de banlieue à l'abri des typhons Mélange de jalousie et de timidité Conformismes éteints comme des tailleurs gris Et cette prudence chaste jusqu'au bout du désir Et toutes ces frustrations, ces besoins d'érection De lingeries et de muscles, la sueur chaude qui s'écoule Sous les maillots moulants des jeunes filles catholiques Qu'entretiennent leur forme en dansant l'aérobic Un, deux, trois, quatre Un, deux, trois, quatre
Un, deux, trois, quatre Un, deux, trois, quatre Un, deux, trois, quatre Un, deux, trois, quatre Un, deux, trois, quatre Un, deux, trois, quatre Et cette zone emmêlé dans ses aprioris Dans ses permis de construire ou bien ses plans d'épargne Et ceux qui se protègent sous une grande serre Isolés laine de verre, chlorophylle sous la neige Membres du tennis club ou des tournois de bridge Ces loosers magnifiques, ces champions déçus Qui finissent alcooliques en attendant un fils Parti dans le pacifique et qui reviendra jamais plus Hé! C'est ta vie Et tu sais que t'en as qu'une Tu cries dans un local qui résonne Le rock ici c'est perdu d'avance Mais tu répètes, tu es, Tu joues c'que tu penses Mais tu répètes, tu es, Tu joues c'que tu penses C'est le local rock, local rock, ho ho C'est le local rock, local rock, ho ho Local rock, local rock, ho ho Local rock, local rock, ho ho