Nous étions fiers et arrogants
Au sommet de notre indolence
Les vagues se brisaient sur le vent
Au loin on devinait la France
Oubliés les secrets
Essuyés les sanglots
Le ciel nous attendait
Mais il était trop tôt
Le vent nous poussait jusque là
Sous les rayons qui ensorcellent
Quinze à peine, et déjà
Les yeux saoulés d'or et de sel
Et quand la chaleur diminuait
Nous rentrions, vers la colline
Et le mistral nous murmurait
"Allez plus haut, jusqu'à la cime"
Oubliés les secrets
Essuyés les sanglots
Le ciel nous attendait
Mais il était trop tôt
Mais les navires pa**ent et repa**ent
Les yeux sont de moins en moins bleus
Cernes profonds ou bien grimaces
Et parfois même un peu des deux
Essuyons les sanglots
Nous sommes presque tous là
Le ciel nous attendra
Car il est bien trop tôt
(Merci à Hana pour cettes paroles)