Pour le meilleur et pour le pire
Marié aux tours et aux remparts
Dans le pa**é comme à l'avenir
Jusqu'à ton ultime soupir et que la mort vous sépare
Tu te fais vieux c'est violent
À tes yeux et puis fais pas semblant
D'ignorer tes cheveux blancs
T'es trop intelligent pour entrer dans ce mauvais plan
Il faut raccrocher les gants
Rétrocéder les clefs
Avant de déposer le préavis à mon avis
Et s'il te reste un bout de vie
Tente de pas le bâcler
Ce serait humiliant qu'un enfant te mette ta raclée
Te laisse par terre les yeux mi-clos, ensanglanté
Trop heureux d'avoir taclé le grabataire et de s'en vanter
Honteux et édenté, tu 'rais quoi ?
Quitter l'enclos en attendant que les choses se soient décan'tées ?
Tu l'as a**ez répété, qu'on t'a un jour respecté
Que tout petit déjà t'étais un vrai déjanté
Mais maintenant faut avouer
Que t'as plus vraiment la santé
C'est sur toi qu'on essuie plaisanteries et méchancetés
Pour le meilleur et pour le pire
Marié aux tours et aux remparts
Dans le pa**é comme à l'avenir
Jusqu'à ton ultime soupir et que la mort vous sépare
Alors, pourquoi rester ?
Comme si tes pieds étaient lourds et lestés ?
Posté là, avec pour pa**e-temps
Le gain du marathon des siroteurs de bouteille
Tapeurs de carton, je te parle pas de métier
Qu'est-ce que tu me réponds, y a une marge entre le néant et le boulot complet-veston !
Et puis tu peux quand-même protester sur tous les tons
Ceux qui ont le temps de t'écouter n'ont pas de poil au menton
C'est la pure vérité de nos tours de béton
C'est le coup de karaté, le retour de bâton
Ton repos mérité à l'arrière du peloton
C'est simplement d'arrêter toutes tes conneries, tonton
T'as quarante ans garantis
À l'écriteau t'es limité à des coups boiteux et vu comme un mytho
Avant on voulait t'imiter
Maintenant t'éviter
Comme l'ancien vantard que le mitard a trop vouté
Et tu traînes avec des petits qui te prennent en pitié;
Serrent des mains et le lendemain appellent ça l'amitié
Tu n'as aucun bastion, encore moins d'équipier
Tu n'es qu'un pion dans un guêpier, un soldat de papier
Tu la connais l'histoire, c'est toi l'expert
Tout voyou doit rejoindre un jour son vestiaire
T'as bien eu quelques moments de gloire et quelques faits de guerre
Mais t'es plus qu'un pilier de bar imbibé de bière