[AL - Couplet 1] On dit que l'argent ne fait pas le bonheur, si en ce qui concerne le tien Quand Dubaï devient un nouveau lieu saint Quand d'après toi, il donne corps au concept de puissance Lorsqu'à son contact tu éprouves de la jouissance Dès qu'il fait signe, tu n'as plus aucune obligation Ses appels pietinent, famille, amis, et convictions Tu adores tout ce qui en résulte D'après toi, le silence d'une banque, évoque celui d'un lieu de culte Quand on fait un prêt, comme on fait une prière Quand les grands patrons deviennent des prophètes aux halos de lumière Quand, s'il n'y a pas de gains rien n'est obligatoire L'enfer c'est la faillite sinon la crise est le purgatoire Lorsque le luxe devient le stigmate de la foi Quand tu te demandes qu'est-ce que ceux qui ne le prient pas attendent pour s'y mettre La maille est ton dieu, et tu es aux ordres du maître [Casey - Couplet 1] Je m'en fous, j'ai les cartes de crédits, j'ai l'appart Le BM le week-end, la semaine j'ai la Smart J'ai la côte, j'ai les couilles, j'ai le compte bien rempli J'ai la batte, j'ai le pompe, j'ai toute la panoplie
J'ai la came, j'ai les putes, j'ai la bonne réput' Et la bonne gueule de tueur que personne ne réfute J'ai des rêves de grandeur, j'ai la bave aux lèvres J'ai des petits revendeurs qui sont des bons élèves J'ai la tchatche, j'ai le don, j'ai le bon filon Et j'ai des gosses à l'abandon qui dispatchent mon pilon J'ai la planche à billets, j'ai le piège à couillon J'ai des toxs aux abois prêts à boire le bouillon J'ai des petites toutes prêtes à se déshabiller Qui obeissent à toutes sortes de trips sans sourciller J'ai la peur, j'ai la mort, ja'i la faim, j'ai la guerre J'ai des chômeurs, des fumeurs, et des mères à bout de nerfs J'ai la rue, j'ai la crise, j'ai la boue, j'ai la vase J'ai le suicide aux médocs, au flingue ou au gaz J'ai la thune, je la veux, je l'emmène à l'hôtel [Casey & AL] Mets le prix, les zéros qu'il faut, sur mon chèque en euros Et je serais dévoué et aux ordres du maître Mains sales et têtes hautes, ton business à toi, c'est les malheurs des autres