Je suis la liaison dangereuse Entre les astres vénéneux Aspirée par les nébuleuses J'ai le diable au corps ou c'est dieu Errant entre les murs de feu D'un antre au dessous du volcan Crachant la limonade bleue Je fuis les hauts de hurlevent Où se cacher dans ce pays Que règlent le rouge et le noir Pas une porte de sortie De l'autre côté du miroir Je suis la machine infernale Et la symphonie pastorale J'aspire aux matins en enfance Où se calment les possédés Les matins transparents qui dansent Balayés d'un vent d'odyssée Je rêve d'une sieste jaune Dans le gai savoir de l'été Loin de l'autel pervers où trônent Les fleurs du mal carbonisées
Et je m'en vais sur d'autres ailes Laissant sans vice ni vertu Aux petites filles modèles La recherche du temps perdu Je suis la machine infernale Et la symphonie pastorale Dame à la licorne ennivrée Je vis ma saison en enfer Et puis joue à chat perché Dans la silence de la mer Je suis le lys dans la vallée Evanouie sous les baisers Je suis la voiture d'Orphée Parlant le langage du fées Je conduirai les misérables Aux palais des rois tréspa**és Nous ferons du statues de sable Aux chemins de la liberté Je suis la machine infernale Et la symphonie pastorale Je suis la machine infernale Et la symphonie pastorale