Comme un bouddhiste perdu, j'a**iste aux sévices de ma rue
Incongrus sont les vices qui parsème l'avenue du mal venu
Aux belles tenues qui s'échappent comme des volutes
Quand la flûte siffle le flux des allers et des revenus
Qui berce ma vue sans retenu, je suis venu m'a**eoir près du square
L'esprit moulu sans écouter les prétendants à sérénité
Le bouddhiste perdu face aux adjuvants ne se mêle de superflu
Un grand cru pour oublier ces éperdus éberlués devant la paix
Implacable est la façade de mes voix impénétrables a**is près d'un érable
Je regarde les misérables qui salivent pour bien peu
Que ma devise attise leur feu sur ce monticule
Ils dansent comme des libellules et leur scrupule les brûle
A polluer l'air du désert car le goudron se perd aux loin
Les modernes sages aux visages ternes présagent
Que mon message n'arrivera jamais à son terme
Bouddhiste perdu, larmes en décru, dépourvu de vertu
Sont les amarres de ces colonisateurs, économise
La vapeur de ta machine qui résigne ton prochain
Et qui l'estime à la valeur d'un chien
Au milieu d'un crématorium humain, j'me terre
Dans mon terrarium et j'enterre les vipères
Qui se prennent pour mes compères et dans l'air
Herbée, l'ermite bouddhiste chantonne et médite
Trop terre-à-terre mais toujours déterminer à s'armer
Et à charbonner sous le charivari du mépris de la nuit
Que s'ébruite en fuite les gouttes qui brouillent le bruit de la ville
Elle vacille sous les pas des ombres qui encombrent
Le paysage vil du bouddhiste perdu qui se hisse sur la piste
Des terroristes, de son calme car impalpables sont les lames
Qui s'enlisent en fracas contre le désarroi du bouddhiste
Il boude triste, seul il se console sur son sofa
L'ampli amplifie les enceintes de ses émois
J'disqualifie ceux qui ont voulu me qualifier d'incompétent
Mais j'ai jamais voulu que l'on m'attende pour batailler
J'ai besoin d'un coin d'herbe où mes proverbes s'arrosent
De prose comme la rosée à 2h du matin qui me fait quitter ma zone
De pèlerinage comme un sage j'descends de ma montagne
Par le sentier embrumé, j'ai juste mon sac, mon pagne
Ce qu'il reste du pack dans l'gosier et le lsd fait résonner
Le chant de la forêt, dans la nuit j'trace un sillon
Comme un avion dans le ciel qui plane et parmi les étoiles
J'laisse une fumée gra**e de l'herbe qui m'laisse comète
La tête grillée à 3h du mat, j'combat mes démons sans voiles
Avec mes frères, à charbonner comme des damnés armés
J'ai confronté une armée déchu, bouddhiste sans sanglot
J'ai vu mes rêves s'écraser comme des sales mégots
Dans l'cendrier, comme un phénix j'ai traversé la rivière stix
Dans la civière de Charon, avec des caissons et des sticks
Qui me font vibrer la tête comme une éponge phosphate
J'ai fini d'essuyer mes songes à gratter le bronze
Et le mic comme un bonze, j'ai raturé des cahiers
Pour me retrouver comme un prieur à 4h du mat
Les yeux rouges sous mes propres rouages
Le mental courroucé car c'est devant la glace
Que j'me suis vu douter, j'parle comme un barge
Quand je prends le large, j'parle d'un bouddhiste
Qui boude car il est devenu sourd des malédictions qui s'abattent sur nous